Chronique·Roman VF

La Meute, Tome 1 : L’Éveil de Loïs-Ly

Titre : La Meute, Tome 1 : L’Éveil

Auteur : Loïs-Ly

Éditeur : Lips & Co Éditions

Note : 8/20

Genre : Romance paranormale

Thème : /

Public cible : New adult

Langue : Français

Prix : Indisponible

Pages : 592

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Résumé :

Ava Peters fuit New-York et un échec amoureux pour se retirer dans les profondes vallées de la forêt d’Ouachita, en Arkansas. Elle partage son temps entre son travail et ses amis, Jace et Elys. Jusqu’au jour où elle fait la rencontre d’un monde dont elle ignorait l’existence.

En apparence, Aidan est un grand brun aux yeux gris, mais derrière cette image séduisante se cache l’Alpha d’une horde de lycanthropes. Ce dernier offre sa protection à la jeune femme lorsqu’un groupe de vampires menace de s’emparer du précieux héritage que lui a transmis sa grand-mère.

Ava s’alliera à la meute dans un combat sans merci où se mêlera amour, secret, trahison et perte.

Ensemble, parviendront-ils à empêcher l’ennemi de s’emparer de l’objet de leur obsession, afin que ne s’instaure le règne des Ténèbres ?

Mon avis :

Encore une saga que l’on me recommande chaudement et encore une saga dont je ne comprends pas le succès. Ce premier tome ne m’a pas vraiment donné envie de poursuivre dans la saga. Je sens que l’autrice est une lectrice des romances paranormales, mais malheureusement elle n’a pas su se détacher de ses lectures pour créer un univers qui lui est propre.
Dans ce roman nous suivons Ava et Aiden. Aiden est un jeune loup alpha, qui se retrouve à la tête d’une meute. Il va faire la rencontre d’Ava quand cette dernière va se faire attaquer par des vampires après être sortie du travail. Aiden va très vite se rendre compte que c’est son âme-sœur. Manque de chance il est déjà fiancé. De plus, les vampires ne veulent pas lâcher Ava.
Déjà j’ai eu un peu de mal avec la plume, je la trouve encore un peu amateur, ça manque de fluidité, par exemple au début on nous explique en large et en travers comment fonctionne la lycanthropie, mais on nous le répète pour l’expliquer à Ava. Il n’y a pas mal de choses qui sont de trop. Il y a aussi le fait qu’on nous dise comment sont les personnages, il vaut mieux nous les faire découvrir par leur action, ça permet d’éviter les incohérences et d’alourdir le texte en description. Je trouve la manière d’écrire très paradoxale, sur certain point c’est très long, beaucoup de blabla pour par grand-chose et sur certain point on passe très vite. En gros je ne suis pas convaincue par la plume.
J’allais oublier, il y a aussi des fautes d’orthographe, alors personnellement j’en fais constamment, (j’essaye de les corriger) mais quand j’écris mes avis, personne d’autre que moi ne me relis (surtout ce n’est pas payant). On a des grosses fautes (je les ai vues, c’est dire), comment ça se fait que l’auteur, les bêtas lecteurs, le correcteur et l’éditeur n’est rien vu ? Car à plusieurs reprises les « ses » et les « ces » sont confondus par exemple. Niveau écriture ce n’est pas le seul problème, mettre des majuscules quand les personnages crient, c’est bon pour des commentaires sur les réseaux sociaux, mais pas un roman, dire qu’ils crient suffit largement. Il y a aussi pas mal de dialogues et de pensées un peu niaises et mielleuses, notamment quand Aiden pense à Ava : « Tu as toutes les qualités requises d’une meneuse, tu es belle, intelligente et respectueuse. ». De plus, l’humour est aussi forcé.
Je pense que c’est clair je ne suis pas fan de la forme, mais je ne suis pas fan non plus du fond.
La structure du récit est très répétitif, les héros qui subissent attaque après attaque, à chaque attaque, ils en apprennent plus sur leur ennemie. Cela devient très vite redondant.
Je trouve que c’est cliché, tous les éléments qu’on s’attend voir dans ce type de livre y est, ce qui pour moi a une grave conséquence : on frôle le ridicule. Le problème principal de ce livre c’est que l’auteur connaît bien les codes, mais justement elle n’arrive pas à les dépasser, son roman manque cruellement d’une touche personnelle, d’un univers propre. Ce livre n’a aucune identité.
Les personnages ne sont pas vraiment attachants. Ava manque de tempérament, elle est un peu naïve, voire candide, en plus le fait que tous les personnages la voient comme la femme parfaite à tendance à me la rendre antipathique : « Ce que tu fais depuis le début de notre rencontre à tous, c’est te montrer courageuse, bienveillante, compréhensive, tolérante et protectrice. Je suis fière que tu sois ma femelle Alpha ! » (en prime il y a une faute d’orthographe). Tous les personnages s’envoient constamment des fleurs. Aiden manque de charisme, il n’a pas les qualités de leader, il laisse les choses se faire.
Dans l’ensemble même si les personnages secondaires sont un peu plus attachants, ils ne font pas pour autant beaucoup plus réalistes que les héros. L’impression globale que j’ai eu c’est qu’ils manquent de maturité, on dirait des enfants qui jouent à la meute de loups-garous.
Pour ce qui est de l’espèce de triangle amoureux, déjà je n’aime pas ça, mais surtout ça ne fonctionne pas. Lizzy qui pense faire face au lien d’âme-sœur, Aiden qui pense vraiment qu’Ava veut juste qu’ils restent amis (elle vient d’apprendre qu’il est fiancé), Ava qui croit tout ce que lui dit Lizzy : ce n’est pas crédible. Heureusement, ce n’est que le début, j’apprécie énormément qu’on ne s’attarde pas dans le dilemme du triangle amoureux.
Il y a aussi un gros problème, j’ai l’impression que les personnages ne sont pas très intelligents. Alors, je ne sais pas si c’est que l’autrice ne voit pas que ses personnages ont toutes les clés de compréhension pour savoir ce qui se passe dès le début du livre. Ou si c’est moi, car je connais tellement ce genre littéraire que cela me saute tellement aux yeux que pour moi c’est une évidence et que par conséquent je ne comprends pas que les personnages n’arrivent pas à le voir. Je pense que vous l’avez compris c’est prévisible.
Je pense que vous l’avez deviné, je ne suis absolument pas convaincue par ce livre. J’aimerais trouver des choses positives à dire, mais pour moi ça ne va pas, je pense que mon discours sur ce livre aurait été beaucoup plus positif ou totalement positif si je l’avais lu il y a 8 ou 9 ans, quand j’étais moins difficile et moins habitué à ce genre de lecture.

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